La mine au 19ème siècle et 14-18 Sortie pédagogique le vendredi 21 novembre 2008

(actualisé le )

Classes concernées : 3ème 2 et 3ème 5.

L’objectif : une mise en perspective en français et en histoire : découvrir "in situ" le quotidien
 des mineurs dans le Nord de la France au 19ème siècle.
 des soldats de la 1ère guerre mondiale dans la Somme.

Le reportage...

 Cliquez sur les titres pour accéder directement aux sous-parties que vous souhaitez visualiser.

  1. Centre historique minier de Lewarde 

 Salle des pendus et lampisterie

 Train minier et ascenseur

 Galeries et vie quotidienne

 A table

  1.  Musée Somme 1916

 Les obus et les armes

 Un Tommy parmi nous

 Le souterrain

Retour en car

 

 


 

 


 

 

  Ce vendredi 21 novembre, après un départ en car à 6h30,

nous arrivons à destination vers 10 heures pour suivre une visite guidée.

1. Le Centre historique minier de Lewarde

   Nous commençons par la salle de pendus, nom tragique qui désigne en fait un vestiaire : la guide nous explique que les vêtements des mineurs sont pendus au plafond afin de sécher ; cela permet aussi de nettoyer la salle à grands jets...

 

 Nous découvrons ensuite la lampisterie et les conditions de travail déplorables des jeunes filles qui devaient récupérer et nettoyer les lampes des mineurs...

 

 


 

 

 Nous prenons alors le train minier qui conduit au puits, coiffés d’un magnifique casque jaune !

Entrée du groupe dans l’ascenseur...

 

 


 

Après une descente interminable, nous arrivons dans 450 mètres de galeries afin de retrouver les conditions de travail des mineurs du XIXème siècle : les élèves ont en mémoire le roman de Zola, Germinal, étudié en classe, et le programme d’histoire de 4ème (la révolution industrielle).

La classe de 3ème 5 a le privilège d’être guidée par le légendaire "J.P.", un ancien mineur qui nous a ravis par son accent "ch’ti", sa gouaille et sa bonne humeur !

Cette descente dans les galeries a été l’occasion de voir les conditions atroces dans lesquelles travaillaient les mineurs (bruit, chaleur suffocante, air irrespirable, etc.), mais aussi les chevaux.

On apprend notamment qu’à la fin de sa "carrière", le cheval est reconduit à l’air libre muni d’une série de caches sur les yeux pour éviter l’aveuglement ; chaque jour, un cache est alors enlevé, de sorte que l’oeil peut s’accoutumer progressivement à la lumière du jour...

 

En voyant cette berline chargée de charbon qu’il faut pousser sur les rails, on comprend la fatigue qui terrasse Catherine dans Germinal...

 Au sortir des galeries minières, les élèves s’intéressent à la vie quotidienne des mineurs grâce à une guide qui nous fait décourvrir l’évolution des fameux "corons", lieu de vie des mineurs régi par les compagnies qui les emploient ; elle souligne le rôle de l’estaminet, un endroit important dans l’organisation des mouvements de grève. Au détour d’un panneau d’exposition, on apprend que les grèves étaient à l’origine appelées "rébellions"...

 


 


 

 Après une telle matinée, nous avons faim ; nous pouvons manger chaud au restaurant "Le Briquet", nom donné au "casse-croûte" que les mineurs se faisaient ; nous avons droit quant à nous aux fameuses frites du Nord !

 

 


 

 

 

 

 Après une heure de trajet, nous découvrons le Musée des Abris

 2. Musée Somme 1916 à Albert ( dans le 80) :

  Une animation est proposée aux élèves : un animateur britannique nous fait découvrir et manipuler les armes et les obus, ou "comment fabriquer des engins qui tuent de mieux en mieux..." On apprend par exemple que la baönnette est taillée en croix ; le but ? Transpercer plus facilement le corps de l’ennemi et récupérer rapidement son arme...  

 

 


 

 Nous avons ensuite le privilège de rencontrer un authentique "Tommy", l’équivalent britannique du "poilu" français"... 

 

... 

  

... On enlève "authentique Tommy" et on recommence :

après avoir servi de "cobaye" à notre animateur dans sa démonstration sur les armes, Paul est désigné volontaire pour se glisser dans la peau d’un "Tommy", l’équivalent britannique du "poilu" français... Merci à lui

 

 

 


 

 

   Il ne nous reste plus qu’à plonger dans le quotidien de ces soldats. Nous avons continuons donc notre chemin de mémoire en visitant le musée souterrain. Le lien est évident avec les lettres et les journaux de guerre lus en classe : en effet, le musée des abris retrace la vie des soldats dans les tranchées lors de l’offensive du 1er juillet 1916.

Une quinzaine d’alcôves et des vitrines sont installées dans un souterrain de 230 mètres utilisé comme abri anti-aérien lors de la Seconde Guerre mondiale.

Les élèves cherchent des indices dans les vitrines et les scènes exposées afin de répondre à leur dossier pédagogique.

On découvre les objets du quotidien, mais aussi les animaux, notamment... les rats ; on retrouve les armes ; et on apprend par exemple que les "piquets tire-bouchons" que l’on voit dans le souterrain ont cette forme spéciale pour que les "poilus" puissent les enfoncer rapidement et sans bruit dans le sol par un mouvement circulaire ; le but : insérer les fameux fils barbelés...

La guerre permet décidément des avancées technologiques qui changent la face du monde...

 

 


 

 

 

La visite se termine, la nuit tombe et il est temps de reprendre le car...

Merci aux accompagnateurs, Messieurs Jonquet, Lamy et Leduc, ainsi qu’à Mme Rouger  , bravo aux 3èmes 5 et aux 3èmes 2 pour leur attention et leur intérêt !

 

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